Générateur de poèmes
Un corpus classique sert de modèle.
Ce matin les fleurs
Ce matin les fleurs étaient belles
Comme les ténèbres qui séparent mes pieds,
L'obscurité des marées, moi, l'autre.
Un autre hémisphère. Alors tant
Pis pour son cœur ! Se lasse en sa loi,
sublime, universelle, immense,
S'en vont : - poètes - les phénix des siècles ont fui
L'ornement, et nous-même avec
Raison. Que dire ? Et la gloire vient
Pour des donneurs de victimes : dix nuits sans
Voir en tourbillons (dans ces instincts)
Ces fruits tombés du soleil amer...
C'est à l'orée du bois
C'est à l'orée du bois que tant
De vivants piliers laissent parfois
Sortir toutes ces sphères éclatantes
Dans l'air supérieur, et disent
Fort aise : "eh bien volontiers !" De neige,
Petit prince des albatros vastes,
Chagrins, qui sait en son nez que sa loi
Sublime oppresse, répandant
Devant lui les rayons dont la bleuité
Délire et pour moi luit. C'est fort
Aise, eh bien, si un lion vient d'y croire,
Mais je veux peindre ce que je sens de nonchalance.
Quand vient la nuit
Quand vient la nuit, marchent longtemps mes sens
De leur chaste regard - très fiers, certes - de paix.
Dans la mer qui pue, moi ainsi
Que d'autres tyrans flattés, tout n'est
Qu'ordre et beauté, luxe, calme des lèvres.
Que n'ai-je vu ? Le soleil ? On borde
Un suaire épais, fileur
Éternel d"un loup en deuil, échouant
Dans sa vaste carrière antique.
Autour de ceux-là, qui vont flottant,
Légers, avec des bois : des amants ! Les mouches
De sainte-croix rabaissent leur loi.